Urbanisme

Le Vieux-Sainte-Rose rajeunit

Au cours de la dernière décennie, plusieurs maisons ancestrales du Vieux-Sainte-Rose, à Laval, ont été rachetées par de jeunes propriétaires. Une transition qui a insufflé une nouvelle énergie à cette banlieue.

« On vend beaucoup à des gens dans la fin vingtaine, début trentaine, passionnés par l’histoire et intéressés par la proximité avec la nature », affirme le courtier immobilier Marc Lacasse. Ces acheteurs veulent une maison avec du cachet et des planchers qui craquent, tout en ayant une vie de quartier et un accès aux commerces de proximité. « Je verrais très bien un résidant du Plateau Mont-Royal vivre ici. »

Avec ses restaurants, ses musées, sa bibliothèque, sa pharmacie et ses banques, le quartier est l’un des rares où l’on peut vivre sans voiture à Laval, selon la conseillère municipale Virginie Dufour. Cette réalité attire de plus en plus de nouveaux visages. 

« Le secteur a toujours été dynamique, mais on observe une vague de jeunes s’installer depuis peu, dont plusieurs familles. Leur arrivée entraîne l’implantation de services et de commerces qui répondent à leurs besoins. »

— Virginie Dufour, conseillère municipale

Un visiteur de passage à Sainte-Rose remarquera particulièrement le resto-bar Boating Club, fondé il y a deux ans, le restaurant de style côte ouest américaine Oregon qui a suivi, et le tout nouveau Cheesecake Bar. 

Côté divertissement, les résidants peuvent profiter du festival de musique indépendante Diapason, déménagé dans le Vieux-Saint-Rose en 2015, le Symposium de peinture et de sculpture et l’événement familial Laval en blanc, qui a attiré plus de 15 000 visiteurs cette année. 

Les amateurs de sport profitent du parc de la Rivière-des-Mille-Îles, de ses magnifiques berges et de la route verte, qui permet aux coureurs et aux cyclistes de traverser le secteur.

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